lundi 11 février 2013

J'ai baisé un arbre


Il y avait, là bas, l'histoire qui se finissait. De toutes parts, arrivaient les remords, les excuses confondues dans un bruit assourdissant de gong et de ouate. 
Ta bouche s'est cousue tristement, laissant tes cris au bord de l'ombre. 

Et comment s'abreuver ?
Comment crier ?
Comment jouer ?

Ton goût d'amertune n'était, à présent, que le souvenir estival d'une folle erreur. Ton désir fumant ne faisait plus qu'un nuage noir lourd et encombrant.
La sale jeunesse n'existait plus.