vendredi 3 février 2012

Les bruits.

Rire d'enfants dans les bidonville.
Il faut écrire, mais rien ne sort.
Il faut écrire et l'inspiration me coupe les mots sous les doigts.
J'entends de loin, ses histoires.
Il les raconte pour eux, qui ne peuvent pas entendre.
Il s'imagine de longs voyages dans des endroits encore inconnus.

Mais a qui parle-t-il ?
Moi, je l'entends. Je suis là, assise, sur le points de m'endormir, et je rêve.
Je l'entends et je rêve.

Je l'aperçois, elle, s'activer en cuisine. Je l'entends aussi. Elle se raconte des hisoires.
Comme pour ne pas se perdre.
Je la vois. Elle me voit.
Aucun mot.

Tout s'entend là où je suis.
J'attends que la porte s'ouvre et j'écris.
J'écris parce qu'il faut attendre.
J'écris parce que le temps recule.
J'écris et bientôt, je le verrais apparaître dans l'entrebaillement de la porte.


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