Cette
découverte ne m'enchante pas.
D'ordinaire,
ce qu'il écrit m'étonne et me transporte.
Mais
celui-là. Ce texte précis. Ces mots tranchants.
Celui-là
m'insupporte.
J'en
gerbe.
Il
n'y a pas eu que la danse.
Une
valse.
Un,
deux, trois.
Ils
ont eu 20 ans. Elle, lui. Ensemble. Ils avaient 20 ans. En l'espace
d'une soirée, tout s'est perdu.
Toute
son histoire. Leur histoire.
Elle a foutu l'camp l'histoire.
Elle a foutu l'camp l'histoire.
Et il
a dansé. Leurs regards, croisés.
Ils
ont dansés, ils se sont aimés. Le temps de la danse, le temps de la
valse.
Je
dois partir. Un peu. Là, seul, il comprendra peut-être tout ça.
Il saura m'aimer encore. Il pourra arrêter ce souvenir.
Il la reverra. Ces quelques jours.
Il saura m'aimer encore. Il pourra arrêter ce souvenir.
Il la reverra. Ces quelques jours.
Il
oubliera encore ?
Son
vice a décapité le plaisir.
Il
assure que non. Il promet. Rien qu'une danse. Rien de plus.
Il me
dirait.
Il me quitterait.
Il me quitterait.
Elle,
elle, elle. Je ne peux pas. Elle hante mes pensées. Elle est en moi
maintenant. On a touché le même corps. Elle l'a aimé. Une soirée.
Une soirée seulement. Je l'ai aimé à cette même soirée, à ce
même moment, pendant cette même valse. Mais je n'étais pas là.
Et
pourtant, il ne me perdra pas. Et même s'il ment. Même s'il l'a
aimé, cette valse. Même si ce souvenir reste encore, là, quelque
part, dans un coin de sa tête. Il ne me perdra pas.
Mais
de peur de retrouver mon pouvoir atroce, mon attachement cruel, de
peur de retrouver ce flingue et cette autorité que j'avais grâce à
mon désespoir, je ne lui dit rien. Je ne dois plus lui ressembler.
Je ne dois plus être comme celle qui l'enfermait, l'etouffait.
À
présent, il s'est libéré. On se donne, on s'oublie. Mais à deux.
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