Et voilà. La fin est proche. Mais je
ne veux pas de cette fin là. Pas maintenant.
Je garde encore l'espoir, quelque part,
dans un coin. Et j'y crois. Je crois à cette chance qu'il me
donnera. Je lui rendrais son temps et sa liberté. J'aimerais tant
qu'il m'emprisonne et m'empoisonne. J'ai besoin de ça. J'ai besoin
d'être étouffée au point de ne plus pouvoir sortir un souffle sans
son accord. Pas de fin. Pas maintenant. Elle, elle n'est rien. Rien
pour lui. Rien de plus que la découverte d'une valse. Et moi, je
suis quoi ? Pourquoi il ne me hait pas ? Pourquoi il ne m'aime pas ?
Pourquoi tout ça ?
Et voilà. Mon corps ne me dis plus
rien. Mon coeur est vide. Mes larmes ne cessent de rouler sur mes
joues déjà rouges de chagrin. Une autre chance. Allez, tu le peux.
Tu l'as déjà fait.
J'ai tout gâché. J'ai tout bousillé
avec ma jalousie à deux balles.
Il m'a tout appris. Il m'a guidé. Et
maintenant, je ne suis plus rien.
Le temps qu'il me faudra pour tout
reprendre ne me suffira pas. Je ne suis plus. Je n'existe plus depuis
ce soir là.
Oh, je sais. Tout ira mieux, plus tard.
Je ne veux pas que tout aille mieux, s'il n'est plus. Celle que tu as
aimée. Souviens t'en. Souviens toi juste de ça. Des souvenirs. Tu
l'as dit, toi.
Tu es loin de tout. De toi. De ce que
tu es. Ce que tu as. Tu penses avoir tout perdu. Mais tu m'as moi. Tu
n'en veux plus je crois. Tu n'es pas vide, je te le promets. Il te
faut du temps, je le sais. Mais je n'y arrive pas. Personne n'est là.
Plus personne ne peut m'aider maintenant. Tout est flou et tu ne dis
plus rien. Ne soit pas lâche et dis le moi. Dis le vraiment. Est ce
que tu... Je n'ai plus le droit maintenant. Mes mots d'amour je les
garde pour moi. Mon corps nu rempli de désirs, je le garde pour moi.
Ma bouche, ma langue, mes regards amoureux, je les garde pour moi.
Y'avait ce type là, avant. Tu l'as vu.
Tu voulais lui cracher à la gueule. Tu voulais me protéger.
M'enlever à lui. Tu n'en as pas eu besoin. Je suis venue à toi.
Seule. Je suis restée auprès de toi pour te le dire. Tout est fini.
Et tout a recommencé. Même les rêves n'étaient pas aussi bien.
On s'est vu trop souvent.
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